Radiographie d'implants dentaires

Implants dentaires : un succès qui dépend à la fois du patient et du dentiste

Implant dentaireRacine artificielle, l’implant dentaire sert à remplacer une dent absente. L’absence de dents à certains endroits de notre bouche peut avoir de multiples conséquences et le succès des implants dentaires après une intervention est donc un enjeu majeur, ne serait-ce que pour le coût élevé de cet acte.

Selon une étude publiée dans la revue américaine « Journal of Oral Implantology » (The official publication of the American Academy of Implant Dentistry and of the American Academy of Implant Prosthodontics), la qualité de cette prise en charge dépend essentiellement à la fois du patient et du chirurgien.

Quels sont les facteurs de risque d’un échec d’implant ?

Les caractéristiques d’un patient et d’un chirurgien-dentiste peuvent affecter le succès des implants dentaires. Voilà ce que constate une étude qui aura durée 10 ans. Les facteurs de risque des patients tels que des grincements de dents (bruxisme) ou de diabète augmenteraient les chances de défaillance de l’implant dentaire. Cette étude signale également que des taux plus élevés d’échec des implants existent avec des chirurgiens-dentistes qui ont moins de 5 ans d’expérience.

La chirurgie dentaireL’étude a évalué 50 patients qui ont reçu des implants dentaires pris en charge pour des prothèses fixes complètes. Englobant un total de 297 implants, l’étude rétrospective a duré 10 années, avec une durée moyenne de 3 ans et demi à partir de la chirurgie au dernier suivi. Les chercheurs ont examiné les taux d’échec pour les facteurs dont le type de prothèse, le niveau d’expérience des chirurgiens, le tabagisme, le diabète, le bruxisme, et l’implant de localisation maxillaire ou mandibulaire. Les échecs implantaires dans cette étude récente semblent être affectés par des facteurs de risque des patients, telles que le diabète, plutôt que par des facteurs liés à l’implant en lui-même, comme l’emplacement et la longueur de l’implant.

Bien que des problèmes comme le tabagisme a souvent été montré pour être un facteur de risque de défaillance d’un implant dentaire, son effet a été négligeable dans cette étude. Le bruxisme, ou serrement et grincement des dents, le plus souvent pendant le sommeil, peut affecter la perte osseuse et l’échec des implants. 29% des patients de cette étude avaient des antécédents dentaires causés par le bruxisme dans cet échec implantaire. Plus de 28% des patients atteints de diabète ont souffert d’un échec de l’implant. Le nombre d’années et les chirurgies effectuées par le chirurgien-dentiste a également eu un impact sur le succès des implants. Les implants placés par les chirurgiens qui avaient précédemment effectués moins de 50 implants étaient deux fois plus susceptibles d’échouer. Le taux d’échec était de 12% chez les chirurgiens-dentistes de cette étude avec moins de 5 ans d’expérience.

Rappelons que l’hygiène buccodentaire est primordiale pour une bonne santé. Une bonne alimentation, peu de sucre et un entretien quotidien par le brossage (après chaque repas), les bains de bouche et les visites régulières chez un dentiste sont des atouts pour votre santé buccodentaire et votre bien-être général.

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3 réflexions sur “Implants dentaires : un succès qui dépend à la fois du patient et du dentiste

  1. Bonjour,
    Je pense qu’il n’y aura plus rien a rajouté puisque tout est bien clair! Un article explicite, bien illustré avec des divers exemples.
    Juste un petit conseil pour éviter certains risques : avant de se faire implanter les dents n’oubliez pas de faire les examens de radiographies nécessaires car c’est le plus important. C’est dans le but de faciliter l’opération car si par exemple le volume osseux n’est pas assez fort pour supporter le vis en titane, il faudra envisager une chirurgie.

  2. article très intéressant
    en effet les conséquences de travaux dentaires ont des répecussions sur l’équilibre de l’organisme tant sur le plan musculosquelettique qu’organique non négligeables.

  3. Merci de ces informations. Malheureusement, les chirurgiens-dentistes moins expérimentes n’auront pas d’expérience sans en faire. Alors, il y en aura qui devront risquer cela. Le taux d’échec n’est pas trop mal quand même, j’imagine que cela s’améliora avec le passage du temps aussi.

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