La Recherche a montré depuis longtemps que de consommer trop de sel dans son alimentation peut conduire entre autre à une maladie cardiovasculaire. Une nouvelle étude montre que la même combinaison peut aussi être mauvaise pour la santé du cerveau.
Des chercheurs canadiens ont étudiés la consommation de sel et les niveaux d’activité physique de 1262 hommes et femmes en bonne santé, âgés de 67 à 84 ans.
Déroulée sur trois ans, l’étude permet de constater que les personnes qui ont les plus hauts niveaux de sodium (soit 3091 milligrammes par jour et plus) et les plus faibles niveaux d’exercices physiques, ont de plus pauvres performances cognitives que celles avec un apport en sodium faible et une vie active. Les résultats ont été publiés dans la revue Neurobiology of Aging.
Ces résultats sont importants dans la compréhension du vieillissement et dans les recettes non-médicamenteuses pour prendre soin de soi par des gestes simples.
Cette actualité doit pouvoir insister au changement pour ceux qui ont particulièrement besoin de savoir que de rester assis sur le canapé à regarder la télévision (l’ordinateur) pendant de longues heures et de manger des collations salées (junk-food) n’est pas la bonne solution pour être en bonne santé. L’étude montre que les personnes adultes âgées sédentaires n’ont montré aucun déclin cognitif au cours des trois ans, si elles avaient un apport en sodium faible.
Consommer du sel sans excès
Une cuillère à café de sel est égale à 2.000 milligrammes. Dans l’étude les scientifiques stipulent que les apports de sodium bas et moyen ont été définis comme ne dépassant pas 2263 et 3090 milligrammes respectivement.
Ils recommandent aussi de manger davantage de fruits et de légumes frais et de rester loin des aliments transformés (chips, gâteaux apéritifs,…), et indiquent les limites de sodium recommandées : 2300 milligrammes ou moins pour, et 1500 milligrammes ou moins pour les gens qui ont 51 ans et plus et celles de tout âge qui sont de l’hypertension, du diabète ou une maladie rénale chronique.
En France, l’Afsaa informait en 2002 et 2008 que ; « La communauté scientifique considère qu’une consommation de 4g de sel par jour est suffisante pour combler les besoins d’un adulte et que les apports journaliers ne doivent pas être inférieurs à 1 à 2 g/jour. […] Selon des études scientifiques, une surconsommation de sel (plus de 12g/jour) pourrait être néfaste, l’excès de sel favorisant l’augmentation de la pression artérielle et le développement de maladies cardiovasculaires. Les personnes souffrant d’hypertension artérielle, d’insuffisance cardiaque ou de diabète, sont particulièrement sensibles aux effets négatifs du sel. Une consommation excessive serait également un facteur de risque d’ostéoporose, une maladie provoquant la fragilisation des os et pouvant favoriser l’apparition de fractures. Considérant ces différents éléments, l’Afssa a recommandé, en 2002, une baisse de la consommation de sel de 20% sur 5 ans, afin d’atteindre une moyenne de 8 g/jour. »
© Blog Nutrition Santé
Sources : Neurobiology of Aging sciencedirect.com/journal/neurobiology-of-aging / Dietary Guidelines for Americans FDA / Le Sel & Rappel des recommandations de l’Afssa (2002)
It’s true that salt adds flavour when mixed to our food; but it’s also so true that too much salt in our diet is not healthy. We should also refrain from eating junk or processed food (salty or not salty). Thanks for sharing this great article!