Ne pas effrayer notre alimentation
Une fête, quelle qu’elle soit, est souvent l’occasion d’un repas, de gâteries, de gourmandises et autres sucreries pour marquer le coup et faire plaisir aux enfants (et aux grands aussi pourquoi pas !).
Halloween est une fête bien commerciale dans nos contrées, et c’est trop souvent que des biscuits, des bonbons, des citrouilles ou autres, soient achetés en excès et gâchés. N’oublions jamais qu’une fête quelconque ne signifie pas que notre nutrition doit sortir du rail de la modération et de la qualité, ni même être l’objet de nourriture jetée par la fenêtre !
Mise en bouche : Brève histoire d’Halloween
Selon Wikipédia (sources via), « L’Halloween ou Halloween est une fête qui se déroule dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Son nom actuel est en fait dû à une contraction du mot original qui est « Hallow Evening » donc « Hallowe’en ».
Cette fête est célébrée principalement en Irlande, au Canada, en Australie, en Grande-Bretagne et aux États-Unis. La tradition la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes qui font peur ou qui font rire (fantômes, sorcières, monstres, vampires par exemple) et aillent sonner aux portes en demandant aux adultes, souvent eux-mêmes déguisés, des bonbons, des fruits ou de l’argent avec la formule : Trick or treat ! (« Farce ou friandise ! ») ou simplement « Happy Halloween ! ».
D’autres activités incluent des bals masqués, le visionnage de films d’horreur, la visite de maisons « hantées », etc. Halloween est une fête folklorique anglo-saxonne, à laquelle certains prêtent une origine celtique, basée sur la concomitance calendaire du 1er novembre, période de l’antique fête religieuse celtique de Samain. Cette tradition a été transportée en Amérique du Nord au XIXe siècle par les Irlandais, les Écossais et autres immigrants […].
Ne pas faire exploser la citrouille !
Le principal symbole qui hante Halloween est la fameuse citrouille, de la famille des cucurbitacées. Mais on trouve aussi sa remplaçante quelquefois, le potiron. Cet usage transitionnel de ce légume serait issu d’une légende irlandaise (Jack-o’-lantern), où l’on découpe le cucurbitacée pour y dessiner ou creuser un visage, et en plaçant une bougie en son centre.
Cette période d’Halloween étant identifiée aussi à la mort dans notre tradition française, est l’occasion depuis de nombreuses années de créer un événement commercial, jouant sur la convivialité et les effets émotifs…
Halloween cible surtout les enfants, les futurs consommateurs, et les marques et grandes enseignes s’empressent d’être dans les rangs en proposant toujours plus d’innovations et d’inventivités pour faire acheter et consommer, dès les plus jeune âge. De ce constat pas toujours très salutaire, beaucoup de parents sont en droit d’être préoccupé par la quantité de bonbons que leurs enfants peuvent absorber et recevoir lors de cette fête.
Du point de vue d’un enfant, il est clair que plus il reçoit de bonbons, plus il est content. Les parents peuvent donc prendre ce temps de fête marketing et cette pression « socio-consumériste » en la transformant en une opportunité d’apprentissage sur la nutrition. Lorsque les enfants reviennent à la maison avec un sac plein de sucreries et bonbons multicolores, ils vont généralement les dévorer de suite !
Il peut être difficile pour les enfants de limiter ce qu’ils mangent et une intervention s’impose. Les parents jouent un rôle clé en aidant leurs enfants à mieux comprendre l’importance d’une bonne nutrition (raisonnée et modérée) et comment on peut s’intégrer avec toutes nos envies et comportements dans un régime alimentaire sain.
Halloween fait peur aux parents ?
Dans cette période c’est aussi l’occasion de voir les placards se remplir des cadeaux sucrés des grands-parents, marraines, parrains, tantes et autres gentilles personnes attentives aux enfants méchants gourmands. Cependant, la gentillesse, qui ne se passe pas d’un bon comportement sur les achats alimentaires et d’un achat raisonné d’aliments nutritifs sains, ne doit pas se passer d’une bonne gestion des stocks pour éviter que les friandises et autres aliments de fêtes ne se périment pas. [Lire « La vérité sur les aliments périmés« ]
Les enfants doivent apprendre que les bonbons et les autres friandises peuvent s’insérer dans la pyramide nutritive en les impliquant dans une planification des repas. Et c’est d’autant plus intéressant pour leur donner ainsi plus d’importance et moins de conséquences néfastes.
- Tout d’abord, assurez-vous que les gourmandises en question ne soient pas le seul repas de la journée et que des bonbons sont un « plus » au repas sain du quotidien. Facile à l’écrit, dur en pratique, il s’agit pourtant là de trouver un juste milieu.
- Par exemple, placez les friandises dans des petits sacs ou une boîte transparente pour aider l’enfant à visualiser combien de bonbons il détient (comptez-les avec lui au passage, ce sera toujours ça de gagner pour apprendre ou parfaire le calcul mental et imaginer des jeux).
- Ensuite, l’enfant peut consommer chaque jour un certain nombre que l’on détermine à l’avance avec lui, comme un petit pacte secret, avec les arguments simples du plaisir raisonné.
- C’est à cet instant aussi qu’il sera important de voir les dates limites de conservation et de consommation afin d’équilibrer et éviter de devoir se goinfrer pour les terminer avant leur péremption. S’il y a plus de bonbons que d’estomac et de bon sens, profitez de l’occasion pour en offrir et répartir correctement les quantités.
Enfin, il semble important de garder en tête que les bonbons et autres sucreries ne sont pas nécessairement « mauvais » pour nos enfants, mais qu’il faut apprendre à prendre du plaisir et savoir profiter de tous les aliments ! Il existe aussi de plus en plus de friandises d’origine biologique avec moins de sucre et l’absence de certains ingrédients déclarés mauvais pour la santé (colorants, gélatine d’origine animale,…).
Alors pour une alimentation saine en période de fêtes comme la période d’Halloween (et ne pas oublier que juste après c’est Noël), il est de rigueur de gérer cet arrivage massif de « repas », parfois morcelés de grignotages et de gourmandises. Ceci pour garder une bonne santé et la joie de partager des instants festifs sans être harcelé par la mauvaise conscience d’un excès nutritif, désordonné et fait de gâchis. Mais aussi pour vous éviter de devoir ensuite passer par des régulations du taux de glycémie, la consommation de compléments alimentaires ou des régimes quelconques et parfois inutiles. Je vous suggère enfin d’aller regarder cet article sur 20 produits Bio pour Halloween chez BioAddict.
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