La Gastronomie française est reconnue dans le Monde entier, ce n’est pas une nouveauté me direz-vous ! Mais tant que nous n’avons pas voyagé et discuté avec des étrangers sur la vision de la gastronomie, il est assez compliqué de s’en faire une idée aussi forte qu’elle puisse être.

Fierté des gens de l’Hexagone, en plus de nos chefs, notre assiette serait si intéressante que les experts de l’Unesco, qui se réunissent actuellement au Kenya, ont déclaré que le repas gastronomique à la française, en prenant compte sa présentation et ses rituels, détenait toutes les conditions requises pour rejoindre la Liste du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité !

Il est vrai que la gastronomie française peut mériter ce titre, mais n’ayons pas les chevilles qui enflent tout de même ! Les repas gastronomiques d’autres pays du monde pourraient bien aussi être en tête.

Cette reconnaissance ne doit pas faire oublier que la France n’est pas seule  dans l’Univers à avoir une pratique sociale coutumière destinée à célébrer les moments les plus importants de la vie des individus et des groupes. Si l’on regarde l’importance et la qualité de la nourriture au Japon, on peut aussi en prendre de la graine, et ce n’est pas pour rien que le marketing alimentaire est en train de détruire l’image du sushi après avoir saccagé la pizza pendant des années.

Ceci me fait me demander « Qui mange encore français à 100% aujourd’hui ?« , si ce n’est les personnes conservatrices, sans forcément de moyens pour la découverte de plats extra-européens ou les nombreux touristes (qui eux nourrissent l’économie française). Aussi, honorer la gastronomie française dans un pays africain me fait penser qu’on prend un peut les gens pour des imbéciles lorsqu’on sait la famine qui tue la plupart des pays africains. A ce sujet, n’oubliez pas de signer la pétition contre la faim dans le monde !

L’ambassadrice de France auprès de l’Unesco, Catherine Colonna, s’est pour sa part félicitée de cette décision qui « contribue à la diversité culturelle« . A noter que 178 pratiques culturelles ou savoir-faire traditionnels ont été pour l’instant inscrits au Patrimoine Universel Immatériel de l’Humanité, « avant la tenue cette semaine à Nairobi de la réunion annuelle du comité intergouvernemental chargé d’étudier les candidatures. 51 dossiers au total sont soumis à l’examen de ce comité« .

Sources UNESCO