Sexe et nutrition, ou les plaisirs de la bouche (et de l’esprit)

Nutrition, sexe et santé

Sexe et Alimentation : de bon pied pour prendre son pied

L’impact des aliments sur notre santé n’est plus vraiment à faire (et celui du sexe non plus).

De notre bien-être psychique au plaisir gustatif, en passant par le ralentissement du vieillissement ou le combat du développement de maladies (comme le cancer), « manger » est le premier médicament.

Dès le début de notre vie, la nutrition entre en jeu dans notre développement et notre santé.

Fête de la fertilité au Japon

Pour ce qui est de l’activité sexuelle, il est simple de remarquer que lorsqu’un repas est trop copieux, notre activité physique est belle et bien ralentie, modifiée par la digestion trop lente ou difficile.

Bien que les pulsions sexuelles ne soient pas gérées que par notre nourriture ou la prise d’aphrodisiaques (ce qui reste à confirmer au niveau de leur réel apport), la fonction sexuelle serait surtout une réponse physique à une cascade d’hormones (protéiques ou stéroïdiennes) [1], puisque nous sommes hormono-dépendants.

Une chose est certaine, la performance de notre pulsion sexuelle est essentiellement liée et maintenue grâce à l’entretien de notre corps (et de son esprit).

Définir le régime parfait pour sa santé (sexuelle) serait bien prétentieux, mais voici quelques pistes pour améliorer ou conserver ses performances sexuelles, puisque le Printemps et l’Été sont propices à  la rencontre de beaux mâles en rûtes sur les plages ensoleillées à la récolte de nombreux légumes et fruits riches en vitamines essentielles.

Couple d'amoureux à bicyclette

7 suggestions sur la nutrition pour l’activité sexuelle


1. Une vie sexuelle saine dépend entre autre d’une bonne nutrition, notamment au niveau de la fonction du système nerveux, et ainsi garder le taux d’hormones en bonne santé, et un flux sanguin dégagée au niveau de la région pelvienne. Pour maintenir ces systèmes en état de fonctionnement, un régime alimentaire de qualité devra se construire sur une consommation de légumineuses, de produits céréaliers, et d’autres types d’hydrates de carbone complexes. Manger des fruits et des légumes, avec un apport modestes en protéines, fournit une bonne quantité en vitamines et minéraux. Pour l’exemple, la vitamine C va renforcer les parois des vaisseaux sanguins, ainsi que les produits laitiers faibles en graisse, les grains entiers, et les légumes verts qui contiennent de la riboflavinevitamine B2 – [2] pour maintenir la santé des muqueuses de l’appareil reproducteur féminin en particulier.

2. La vitamine E [3] améliorerait la circulation et la production d’hormones. Parfois nommée la « vitamine du sexe », elle est présente dans les huiles végétales (Argan, germe de blé, tournesol,…), la margarine, les noix, les graines, les légumes verts et le germe de blé, seraient aussi bonnes pour la fonction sexuelle.

3. Le stress, la fatigue et l’état dépressif sont coupables d’une mauvaise activité sexuelle. Pour minimiser ces états, une activité physique régulière stimulera la production d’endorphines. Si la fatigue provient d’une carence en fer, un régime composé de viande, de poissons et crustacés, de noix et de graines, de légumineuses, de  céréales, des légumes verts, et de fruits secs reconstituera vos réserves en fer.

4. Le zinc serait aussi lié à la fonction sexuelle (en plus d’être bon contre le rhume), entre autre pour les hommes dans le processus de production du sperme.

5. Évitez l’alcool et la cigarette. Les effets de l’alcool sur la fonction sexuelle et du tabac sont souvent l’ennemi des artères et donc de la qualité de la circulation sanguine.

6. Évitez la consommation élevée de graisses saturées, puisque l’accumulation de plaques graisseuses sur les vaisseaux sanguins ne laisseront pas la circulation libre et donc peut nuire aux messages de la libido (mangez moins pour ne pas bander mou!).

7. Contribuerons aussi à une meilleure sexualité : le dialogue, les billets doux, les sextoys, les rendez-vous amoureux, les repas aux chandelles, un livre au lit vaut mieux que la télévision, la patience (e sexe n’est pas une course contre la montre), cultiver ses souvenirs, agissez avec l’Autre, jouez ensemble, etc.

La plupart des gens savent qu’une bonne vie sexuelle peut soulager beaucoup de maux et tracas, libérer des stress (dont les conséquences sur la santé peuvent être dramatiques), et rapprocher de son conjoint, mais que ces avantages pour la santé physique et psychologique, y compris pour le système immunitaire, et la respiration, la circulation sanguine, seraient en voie d’amélioration et d’optimisation grâce à une bonne nutrition.

Plusieurs vitamines ont des effets directs et indirects sur une vie sexuelle satisfaisante et une bonne santé en général. La prochaine étape est donc de planifier vos repas en conséquence afin que vous consommiez naturellement et suffisamment ces vitamines, et en récolter leurs avantages.

Gardez aussi à l’esprit que la consommation de ces vitamines (dans une alimentation équilibrée ou en supplémentations avec le conseil d’un professionnel de santé) pour une meilleure vie sexuelle et une meilleure santé devrait être une priorité permanente, plutôt que d’une nutrition à court terme, épisodique, ou pour un objectif de perte de poids.

Enfin, l’activité sexuelle régulière, qui a de nombreuses vertus, protégerait l’homme contre le cancer de la prostate, comme le signale le Docteur Frédéric Saldmann dans son dernier ouvrage, « La vie et le temps« .

La santé de la sexualité chez l’homme


On le sait, avec l’âge et les habitudes, l’appétit sexuel peut connaître  un certain dysfonctionnement. Il peut être d’ordre psychique (problèmes avec le conjoint, problèmes sociaux et économiques…), avec des baisses de désir et de soif sexuelle de son partenaire.

Par contre, dans le cas de l’homme, le problème érectile (dysfonction sexuelle masculine), qui peut se révéler à n’importe quel âge, et peut avoir de multiples causes et formes.

Sans pour autant s’affoler, il est nécessaire ne pas laisser perdurer un dysfonctionnement érectile, qui est parfois un sujet délicat à traiter avec son conjoint ou sa conjointe, et apporte parfois des malentendus. Les éviter sera donc la première étape.

Le symptôme d’impuissance (dysfonctionnement érectile, troubles de l’érection…) est parfois lié à une maladie qui n’est pas encore apparue ou une pathologie. Consulter un médecin afin de diagnostiquer de quoi proviendrait une panne sexuelle est très important, puisque l’artère du pénis fonctionne quasiment comme celle du cœur.

Une dysfonction érectile ou une libido affaiblie peuvent être par exemple en rapport avec du diabète, des troubles cardiaques ou de l’athérosclérose, de l’hypertension, l’obésité, une dépression, ou encore un trouble hormonal. Ne vous privez pas de consulter si votre panne sexuelle semble résister à toutes épreuves et aux charmes de votre partenaire.

Bon appétit (sexuel) ! 😉

© Blog Nutrition Santé | Jimmy Braun


Sources

2 réflexions sur “Sexe et nutrition, ou les plaisirs de la bouche (et de l’esprit)

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